Thème 2 : SOCIÉTÉ, ÉGLISE ET POUVOIR POLITIQUE DANS L'OCCIDENT MÉDIÉVAL
Chapitre 1 : l’ordre seigneurial : formation et domination des campagnes
Problématique : Comment sont nés et ont évolué l’empire carolingien et byzantin ?
I Idées clés :
La société féodale, empreinte des valeurs religieuses du christianisme, se construit sous la domination conjointe des pouvoirs seigneuriaux, laïques et ecclésiastiques. Les campagnes et leur exploitation constituent les ressources principales de ces pouvoirs. En abordant la conquête des terres, on envisage, une nouvelle fois après l’étude du néolithique en 6e, le lien entre êtres humains et environnement.
La domination des seigneurs est très nettement affirmée au début de la période et connaît par la suite certains assouplissements. Elle s’exerce par une relation directe entre le seigneur, laïc ou religieux, et les paysans (« vilains ») du territoire de sa seigneurie ; cette domination ne peut être réduite au servage (minoritaire au début de la période puis en voie d’extinction). Le dominium a une double origine, foncière et politico-juridique. L’octroi de bénéfices aux vassaux et la décomposition de l’autorité carolingienne, entamée dès la seconde moitié du IXe siècle, ont fait du seigneur à la fois le possesseur de la terre, confiée en « tenures » héréditaires aux paysans, et le détenteur du pouvoir. Au XIe siècle, il se crée ainsi « un certain équilibre social et politique grâce aux pouvoirs locaux et d’allure privée » (Dominique Barthélémy), quand bien même cette domination est rude et les conflits locaux nombreux. Mais l’expansion, qui conduit à mettre en valeur de nouvelles terres, par des défrichements et l’assèchement des marais, permet parfois aux paysans de négocier des « chartes de franchises » qui fixent leurs droits et obligations face au seigneur.
Frise Chronologique.
Carte mentale (Magnard)
I Idées clés :
La société féodale, empreinte des valeurs religieuses du christianisme, se construit sous la domination conjointe des pouvoirs seigneuriaux, laïques et ecclésiastiques. Les campagnes et leur exploitation constituent les ressources principales de ces pouvoirs. En abordant la conquête des terres, on envisage, une nouvelle fois après l’étude du néolithique en 6e, le lien entre êtres humains et environnement.
La domination des seigneurs est très nettement affirmée au début de la période et connaît par la suite certains assouplissements. Elle s’exerce par une relation directe entre le seigneur, laïc ou religieux, et les paysans (« vilains ») du territoire de sa seigneurie ; cette domination ne peut être réduite au servage (minoritaire au début de la période puis en voie d’extinction). Le dominium a une double origine, foncière et politico-juridique. L’octroi de bénéfices aux vassaux et la décomposition de l’autorité carolingienne, entamée dès la seconde moitié du IXe siècle, ont fait du seigneur à la fois le possesseur de la terre, confiée en « tenures » héréditaires aux paysans, et le détenteur du pouvoir. Au XIe siècle, il se crée ainsi « un certain équilibre social et politique grâce aux pouvoirs locaux et d’allure privée » (Dominique Barthélémy), quand bien même cette domination est rude et les conflits locaux nombreux. Mais l’expansion, qui conduit à mettre en valeur de nouvelles terres, par des défrichements et l’assèchement des marais, permet parfois aux paysans de négocier des « chartes de franchises » qui fixent leurs droits et obligations face au seigneur.
Frise Chronologique.
Carte mentale (Magnard)