Thème 2 : SOCIÉTÉ, ÉGLISE ET POUVOIR POLITIQUE DANS L'OCCIDENT MÉDIÉVAL
Chapitre 3 : l’affirmation de l’État monarchique
Problématique : Comment les rois de France affirment leur pouvoir face aux seigneurs et comment construisent-ils l’Etat royal ?
I Idées clés :
A partir de la fin du Xe siècle et surtout au siècle suivant, le commerce maritime semble revivre, en Méditerranée d’abord, autour de villes comme Amalfi, Salerne, Pise, puis Gênes et Venise, dans les mers septentrionales ensuite, autour des villes qui vont bientôt former la Hanse. L’ouverture de routes maritimes vers les ports égyptiens, byzantins et du Levant, le déclin des marines musulmanes, la recherche des produits de luxe orientaux et extrême-orientaux entraînent la renaissance méditerranéenne du commerce de l’Occident.
De son côté, le gouvernement royal pose les bases d’un État moderne, en s’imposant progressivement face aux pouvoirs féodaux, en étendant son domaine et en développant un appareil administratif plus efficace pour le contrôler. C’est à partir de la féodalité et de l’appui de l’Église que les Capétiens construisent leur domination. Ils s’appuient sur le mouvement d’organisation de la féodalité qui conduit au regroupement de grands vassaux sous l’autorité de grands princes. Hugues Capet est l’un d’eux : « duc de France », il possède, quand il devient roi en 987, un domaine, qui s’étend essentiellement en Ile-de-France et dans l’Orléanais, qui devient le « domaine royal ».
Son caractère sacré est son autre ressource, mais les relations avec les grands restent difficiles. Le règne de Philippe-Auguste (1180-1223) constitue incontestablement un tournant, marquant un basculement vers un espace plus « national » et inaugurant l’âge d’or de la dynastie capétienne, dont les membres successifs sont dits « rois de France » (et non plus des
Francs) à partir de 1083. À la figure du roi faible, suzerain de puissants princes des XIe et XIIe siècles, succède celle du roi souverain, capable peu à peu de s’appuyer sur les balbutiements d’une nation naissante (l’enthousiasme après Bouvines…) et sur la France urbaine pour revendiquer sa souveraineté sur l’ensemble du royaume, fondée sur la loi. Philippe IV le Bel (1285-1314) s’entoure de « légistes » (nous dirions juristes) et convoque à partir de 1302 des états généraux.
Frise Chronologique.
Carte mentale (Magnard)
I Idées clés :
A partir de la fin du Xe siècle et surtout au siècle suivant, le commerce maritime semble revivre, en Méditerranée d’abord, autour de villes comme Amalfi, Salerne, Pise, puis Gênes et Venise, dans les mers septentrionales ensuite, autour des villes qui vont bientôt former la Hanse. L’ouverture de routes maritimes vers les ports égyptiens, byzantins et du Levant, le déclin des marines musulmanes, la recherche des produits de luxe orientaux et extrême-orientaux entraînent la renaissance méditerranéenne du commerce de l’Occident.
De son côté, le gouvernement royal pose les bases d’un État moderne, en s’imposant progressivement face aux pouvoirs féodaux, en étendant son domaine et en développant un appareil administratif plus efficace pour le contrôler. C’est à partir de la féodalité et de l’appui de l’Église que les Capétiens construisent leur domination. Ils s’appuient sur le mouvement d’organisation de la féodalité qui conduit au regroupement de grands vassaux sous l’autorité de grands princes. Hugues Capet est l’un d’eux : « duc de France », il possède, quand il devient roi en 987, un domaine, qui s’étend essentiellement en Ile-de-France et dans l’Orléanais, qui devient le « domaine royal ».
Son caractère sacré est son autre ressource, mais les relations avec les grands restent difficiles. Le règne de Philippe-Auguste (1180-1223) constitue incontestablement un tournant, marquant un basculement vers un espace plus « national » et inaugurant l’âge d’or de la dynastie capétienne, dont les membres successifs sont dits « rois de France » (et non plus des
Francs) à partir de 1083. À la figure du roi faible, suzerain de puissants princes des XIe et XIIe siècles, succède celle du roi souverain, capable peu à peu de s’appuyer sur les balbutiements d’une nation naissante (l’enthousiasme après Bouvines…) et sur la France urbaine pour revendiquer sa souveraineté sur l’ensemble du royaume, fondée sur la loi. Philippe IV le Bel (1285-1314) s’entoure de « légistes » (nous dirions juristes) et convoque à partir de 1302 des états généraux.
Frise Chronologique.
Carte mentale (Magnard)